jeudi 23 novembre 2017

Atelier bat-le-coeur/Avignon


Alexander Dickow cité par Isabelle Baudelet : « Les langues, il faudrait les toutes apprendre. Peut-être dès lors on saurait entendre une langue du monde, une langue de choses perpétuellement en ébullalation, en tant que la somme de toutes langues. »


Hier, premier atelier bat-le-coeur: 
apprendre ensemble à dire tu, je, vous, 
voyager en grammaire comme d'autres en ballon, 
d'une langue à l'autre, 
d'un trottoir à une chaise, 
d'un téléphone à un tapis de prière, 
parlez plus fort je suis plus vieille
que vous,
puis on se nous nous,
 tu te, 
et nous nous disons au revoir. 
Bonsoir monsieur, bonsoir madame.
On a joué à la grammaire.
Je dis je suis grand-mère.
On rit nous rions.
Ensemble. Together?
A la semaine prochaine, next week, cricket et football. 
Sur le sol mouillé poussent des cris.
Je suis tu. Tu es moi.
La mort s'esquive.
Esquisse un pas exquis.
Nous marchons dans la rue.
Carreterie. Un homme fou crie.
Tu viens du Soudan.
Moi non.
Toi oui.

Next week?


In Rhapsodie curieuse, édition Louise Bottu, phrase donnée ce matin par Isabelle Baudelet et c'est ainsi que nous écrivons, de l'une à l'autre, de l'un à l'une. Lune et soleil.

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